Yom Atsmaout n’est
pas que la fête de l’indépendance d’Israël. C’est aussi la fête nationale du « mengale »
(du barbecue). Ce jour-là, le pays s’embrase à grand renfort de brochettes, entrecôtes
et autres merguez, si bien qu’un satellite de Google Earth ne distinguerait qu’un
épais nuage de fumée au dessus de l’Etat hébreu tant les Israéliens s’en
donnent à cœur joie, sur les plages ou dans les parcs. Dailleurs, il existe un
verbe en hébreu pour désigner cette action d’éventer la braise du barbecue :
« lénafnèf ». C’est dire si ce sport national est entré dans les mœurs
de chaque Israélien qui se respecte.
De très sérieuses
enquêtes ont été effectuées à ce sujet : tandis que la consommation
moyenne de viande en Israël est d’environ 9500 tonnes par mois, lors du mois où
nous célébrons Yom Atsmaout, elle augmente jusqu’à atteindre les 15 000 tonnes.
Cependant, malgré
leur réputation de « carnivores », sachez que la préférence des
Israéliens penche pour la volaille plutôt que la viande rouge. La majorité des
Israéliens mettent en effet sur le barbecue des saucisses de poulet, des
chnitzels de poulet, des cuisses et des ailes de poulet.
Pour célébrer ce
Yom Atsmaout 2012, Dori Ashkenazy, le PDG de l’hôtel Grand Court à Jérusalem, a
décidé de battre un record : celui de la réalisation de la brochette la
plus longue, grillée sur un barbecue long de dix mètres et contenant 100 kilos
de charbon. Pas moins de dix chefs se sont activés au dessus de ce barbecue,
afin de « lénafnèf » pour régaler les clients de l’hôtel qui se
rappelleront longtemps de cette fête.
Valérie Bitton
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire