Un sondage publié cette semaine dans le quotidien Yediot
Eilat révèle que les arabes israéliens affectionnent la ville balnéaire et aiment y passer leurs vacances. A la question : " Quelle région d’Israël
préférez-vous pour passer vos vacances ?", 44% des Arabes israéliens ont répondu
Eilat. En deuxième position, la ville de Tibériade a été choisie par 17,7% des
personnes interrogées devant Jérusalem qui arrive en 3ème position
(avec 15,8%). Tel-Aviv n’obtient que 4,8%, mais se situe bien devant Netanya
(1,8%) et la Mer morte (1,4%). Ce sondage a été effectué auprès de 507
personnes majeures. Par ailleurs, 51% des Arabes israéliens ont passé leurs
vacances en Israël. Interrogés sur ce qu’ils pensent de leurs vacances dans le
pays, 45,2% ont déclaré que les prix devraient baisser, 11,1% affirment qu’il
faut faire davantage de publicité dans le secteur arabe, et 9,5% aimeraient de
meilleurs relationnels et moins de racisme. 1,1% reprochent les difficultés que
les voyageurs de nationalité arabe rencontrent dans les aéroports nationaux.
15% soulignent que les transports publics devraient être améliorés, 12% ont
évoqué les difficultés de langage, 11% ont souhaité que le service soit
amélioré et 9% aimeraient que les hôtels soient améliorés. Enfin, 6% se sont
plaints du manque d’information à leur égard (Source : Israel Hayom- photo d'illustration).
ISRAËL NE MANQUE PAS DE PIQUANT
Tout près d’Eilat, dans le Moshav Eyn Yaav, dans la région de
l’Arava, on fait pousser la version israélienne du « Trinidad
scorpion ». Le Trinidad Scorpion Butch T, originaire des iles de Trinitad
et Tobago, a été désigné comme étant le piment le plus piquant
au monde par le Livre Guinness des records. Pour vous faire une idée, ce
piment est 500 fois plus piquant que la sauce Tabasco et 5 fois plus que le
piment Habenero qui pousse au Chili. Quand on sait qu’une seule goutte de
suc de ce dernier suffit à brûler les lèvres et la langue et que sa préparation
a tendance à irriter l'appareil respiratoire, provoquant l'effet d'une bombe lacrymogène,
on réfléchit à deux fois avant de s’y hasarder. Pour l’anecdote, il parait que
la plupart des personnes qui goûtent au Trinidad Scorpion ne peuvent prononcer
un mot une fois avalé. Les plus
courageux pourront néanmoins venir le goûter lors d’une exposition qui se
déroulera en juin prochain au Jardin des expositions à Tel-Aviv. Selon les
agriculteurs du Moshav, ce piment s’adapte particulièrement bien aux conditions
climatiques de la région de l’Arava.
"AL AECHE" : CONSEILS POUR UN BARBECUE RÉUSSI
En Israël, chaque fête est l’occasion de faire
« Al aèche » (littéralement "sur le feu"), c’est à dire de
sortir les barbecues pour faire des grillades. Voici quelques conseils, donnés par le Chef
Simon, pour que votre barbecue soit réussi :
Une braise juste
Une cuisson sur un brasier mal maîtrisé et
une exposition trop rapprochée des braises produit des composés toxiques. Une
braise ça se prépare et ça a une fonction spéciale : apporter un goût en même
temps qu'une cuisson à l'air libre par radiation.
Préparez votre lit de braises à l'avance et évitez l'allumage avec des produits pétroliers.
Positionner votre grille en fonction des aliments que vous y déposerez. Plus la grille sera haute et la braise douce plus vous pourrez cuire longtemps une viande sans la carboniser. Ce sera donc l’idéal pour les grosses pièces qui doivent être cuites à coeur, la cuisson par rayonnement permettant une cuisson adaptée et saine. Au contraire, plus la grille sera basse et plus les cuissons seront courtes. A réserver principalement aux cuissons rapides, voire instantanées : hamburgers, steaks saignants, brochettes de viandes rouges, foie gras....
Préparez votre lit de braises à l'avance et évitez l'allumage avec des produits pétroliers.
Positionner votre grille en fonction des aliments que vous y déposerez. Plus la grille sera haute et la braise douce plus vous pourrez cuire longtemps une viande sans la carboniser. Ce sera donc l’idéal pour les grosses pièces qui doivent être cuites à coeur, la cuisson par rayonnement permettant une cuisson adaptée et saine. Au contraire, plus la grille sera basse et plus les cuissons seront courtes. A réserver principalement aux cuissons rapides, voire instantanées : hamburgers, steaks saignants, brochettes de viandes rouges, foie gras....
N'hésitez pas à retourner plusieurs fois les grosses pièces (côtes de boeuf, carrés...) pour réguler la cuisson.
Pensez à badigeonner la grille au pinceau avec un peu d’huile pour éviter que les aliments ne collent avec la chaleur, surtout dans le cas des cuissons vives et rapides, et veillez à ce que les viandes ne touchent pas la braise.
Égouttez les produits mis en marinade avant de les poser sur la grille pour éviter les éclaboussures.
Les bonnes règles d'hygiène alimentaires
C'est le risque principal. Les viandes sont
exposées en pleine chaleur et sont cuites au fur et à mesure de la demande.
Cette exposition suffit à multiplier à vitesse grand V, microbes et bactéries
pathogènes. Face à la précipitation et la mauvaise organisation ces produits
sont cuits à la va vite, souvent partiellement et deviennent de vrais dangers.
Veillez donc à garder les produits fragiles (viandes et poissons) au réfrigérateur et sortez-les au fur et à mesure de la mise en cuisson et utilisez des pinces pour manipuler ces produits (pinces qui ne serviront pas à manipuler les braises). Ne laissez pas la viande cuite entrer en contact avec la viande crue, pensez plutôt à les déposer sur des plats différents, ça facilitera également le service.
Utilisez des pinces pour manipuler ces produits c’est une question d’hygiène et en même temps ça vous évitera de piquer les viandes pour les retourner sur la grille. Et bien sûr, une fois le barbecue terminé, nettoyez la grille soigneusement pour ne pas laisser s'accumuler les graisses cuites.
Veillez donc à garder les produits fragiles (viandes et poissons) au réfrigérateur et sortez-les au fur et à mesure de la mise en cuisson et utilisez des pinces pour manipuler ces produits (pinces qui ne serviront pas à manipuler les braises). Ne laissez pas la viande cuite entrer en contact avec la viande crue, pensez plutôt à les déposer sur des plats différents, ça facilitera également le service.
Utilisez des pinces pour manipuler ces produits c’est une question d’hygiène et en même temps ça vous évitera de piquer les viandes pour les retourner sur la grille. Et bien sûr, une fois le barbecue terminé, nettoyez la grille soigneusement pour ne pas laisser s'accumuler les graisses cuites.
(Source : Le Monde.fr).
LE CANYON LE PLUS RENTABLE D’ISRAEL SE TROUVE A EILAT
Ni à Tel Aviv, ni à Jérusalem : c’est à Eilat que se trouve le Canyon
(centre commercial) qui réalise le plus grand chiffre d’affaires au mètre
carré. Il s’agit du « Mall Ha’Yam », le Shopping Center d’Eilat, face à la Mer
rouge, qui est aujourd’hui le centre commercial le plus rentable d’Israël en
proportion de sa taille. En 2013, il a réalisé un chiffre d’affaires de 112
shekels par mois au mètre carré. Derrière Eilat, viennent les centres
commerciaux Ramat Aviv de Tel Aviv (110 shekels le m²), Azrieli de Tel Aviv
(102 shekels le m²) et Malha à Jérusalem (96 shekels le m²). Ce sont les
données publiées par l’Agence de conseil et de recherche R.I.S, située à Tel
Aviv, dans le cadre d’une enquête portant sur les ventes réalisés par les
centres commerciaux en Israël. L’enquête permet de dresser un classement des
centres commerciaux en fonction de différents paramètres : ventes au mètre
carré, ventes par boutique, progression des ventes, etc. Pour info, en 2013, il
existait en Israël pas moins de 329 centres commerciaux. Ces centres s’étendent
sur 8,2 millions de m² et la surface commerciale augmente d’année en année.
Selon les experts israéliens, la surface commerciale va encore augmenter de
380.000 m² en 2014 ; la tendance sera à l’ouverture de magasins
« outlet », c’est-à-dire de grandes marques à petits prix.
DU BON USAGE DE L'HÉBREU
Chaque année, l'Académie de la langue hébraïque
décide quels sont les nouveaux mots qui entreront dans le dictionnaire hébreu. Elle propose également des mots hébreux en
remplacement des mots étrangers que le commun des mortels fait régulièrement entrer
dans le vocabulaire hébreu. Par exemple, une pergola se dit en « bon
hébreu » : Matslela (tsel : ombre), et un magasin qui ouvre
24H/24 se dit « Yamemit ». Autres mots qui remplacent intelligemment
ceux que l’on a « hébraïsé » (même s’ils ne seront pas forcément
compris de tous) : « Ptitonim » à la place de
« Confettis », « zalelat » à la place de « ma’halate
haboulimia » (boulimie), « Mashefa » au lieu de « Ma’hshir
inallatsia » (appareil à inhalation) ou
« troufa souganite » à la place de « troufa guénérit »
(médicament générique). Autres particularités du vocabulaire journalistique qui
tire sa source de l’anglais : Follow-up devient « maakav »,
« talkbakist » devient « Tgouvan » (de l’hébreu répondre)
et les « Popeupim » (de l’anglais « pop-ups », ces fenêtres
publicitaires qui apparaissent et nous dérangent lorsque l’on est sur
Internet : « Halonot tsatsim » (littéralement des fenêtres qui
clignotent).
EILAT EN 2014
Chaque année, quelques jours avant Yom Haatsmaout,
le Bureau central des statistiques publie son
rapport démographique. Voici quelques chiffres concernant la ville d’Eilat :
47 700 HABITANTS : 24 700 hommes
et 23 000 femmes vivent à Eilat, ce qui en fait la 32ème ville d’Israël
(pour son nombre d’habitants). 84,3% des habitants sont Juifs, 11,7% athées, 4%
sont arabes dont 2,9% musulmans, 0,5%
druzes et 0,5% catholiques.
PEU D’ENFANTS : Le pourcentage d’enfants de
moins de 20 ans est l’un des plus bas du pays (ce qui positionne la ville en
169ème position dans les tranches d’âge de 0 à 20 ans).
UNE VILLE JEUNE CEPENDANT : Plus de 42% des habitants
ont entre 20 et 44 ans (ce qui la place en 11ème position dans cette
tranche d’âge). C’est aussi la ville qui enregistre le plus de mouvement d’habitants
de cette tranche d’âge qui viennent y habiter et qui en repartent. Ce qui
signifie que la ville balnéaire attire une population jeune et célibataire qui
vient y travailler, mais qui ne reste pas forcément vivre
ici pour y fonder une
famille.
De 0 à 4 ans : 8,3%
De 5 à 9 ans : 7,3%
De 10 à 14 ans : 7%
De 15 à 19 ans : 6,3%
De 20 à 29 ans : 18,9%
De 30 à 44 ans : 23,2%
De 45 à 59 ans : 17,4%
De 60 à 64 ans : 4,3%
De 65 ans et plus : 7,3%
COMBIEN GAGNE-T-ON A EILAT ?
Le salaire moyen à Eilat ne fait pas partie des
plus élevés du pays. L’écart entre les salaires des hommes et des femmes est
grand, mais inférieur à la moyenne nationale à Eilat. Le salaire mensuel moyen
à Eilat en 2011 s’élevait à 6679 shekels. Le salaire mensuel moyen pour un
homme est de 7742 shekels, et pour une femme de 5532 shekels. En ce qui
concerne les indépendants, le salaire moyen mensuel est de 8480 shekels.
CONSEQUENCES D’UNE VILLE TOURISTIQUE
Parmi toutes les villes, celles où la taxe d’habitation
(arnona) est la plus élevée sont les villes touristiques : Tel-Aviv (6445
shekels) et Eilat (5030 shekels). La consommation d’eau dans la ville la plus
au sud du pays est la plus élevée : 74,5 m3 d’eau par personne. Eilat est
aussi la ville qui enregistre le plus grand nombre de déchets par personne :
3,3kg par jour et par personne en moyenne.
Source: Bureau central des statistiques
Traduction: V. Bitton
INTERVIEW AMIR HADDAD
Valérie Bitton: Amir, bienvenue à Eilat ! Tu viens souvent ici ?
Amir : J’ai l’occasion plusieurs fois par an de
prendre quelques jours ici et j’aime beaucoup Eilat, surtout la température !
J’habite partiellement à Tel-Aviv (2/3 de l’année) le reste
du temps je suis à Paris. Depuis quelques années déjà, je fais l’aller et
retour, pour des raisons professionnelles. J’ai vécu en France jusqu’à l’âge de
huit ans, c’est pour cela que je parle si bien le français.
V.: Depuis quel âge chantes-tu ?
A.: Je chante de manière professionnelle depuis que j’ai 22 ans
(cela fait 8 ans). Le déclic a été lorsque
j’ai participé à l’émission Kohav Nolad (la Star’ac israélienne). J’ai même le
souvenir d’être venu à Eilat, en plein été. Je pouvais à peine sortir dans la
rue, c’était la folie. C’est drôle car à l’époque, c’était les Israéliens qui
me reconnaissaient , maintenant ce sont les Français.
V.: Comment gères-tu le succès qui va grandissant ?
A.: C’est un grand bonheur. Une surprise magnifique. J’ai du mal
à trouver les mots. Le succès n’est pas
le but de ma démarche, mais la joie est immense.
Savoir qu’en étant soi-même, en étant venu chanter une chanson, 5 minutes d’exposition,
cela a suffi pour qu’autant de gens soient
touchés et encouragent, c’est génial. C’est sûr, ça fait toujours peur de ne
pas savoir où l’on va, mais si je me focalise sur l’artistique, je suis à l’aise
parce que c’est mon monde. Je n’ai pas été formé à « faire la star »,
mais à faire de la musique, et si je me concentre sur ça, je suis très
optimiste. Tout ce qui vient autour, j’espère que je serai capable de le gérer.
Je suis bien entouré.
V.: Tu poursuis donc désormais cette voie ?
A.:Oui, tout à fait, même
si je suis en train de tourner le dos à six années d’étude de dentiste !
V.: Ta mère veut bien ça ?!
A.:En tout cas elle veut mon bien…
V.: Parlons de The Voice… comment tu peux être ici avec nous
aujourd’hui alors que l’émission est en cours ?
A.:Ben à vrai dire, la production essaie de vendre l’émission
comme si c’était en live, mais les auditions à l’aveugle, les « Battles »
et les K.O sont enregistrés. Le vrai direct sera après sera durant les finales.
V.: Ce qui veut dire que tu sais déjà aujourd’hui si tu poursuis l’aventure ou pas?
A.:Oui je le sais, mais je n’ai pas le droit d’en parler…et
pourquoi d’ailleurs gâcher le suspens ?
V.: Mais tu peux juste nous dire au moins si tu es content ;-) ?
A.:Je suis toujours content… (On n’en saura pas plus ndlr)
V.: Comment as-tu participé au casting ?
A.:Les producteurs m’ont repéré sur ma chaîne Youtube où je
publie régulièrement des reprises de chansons.
V.: Lors des auditions à l’aveugle, avais-tu choisi un coach
dans le cas où tous se retourneraient ? (les quatre Coachs se sont
retournés NDLR)
A.: Je dois avouer que je pensais choisir Mika, car je le connais
plus. Mais au moment où ils se sont tous
retournés, tout a été remis en cause, car j’ai vraiment écouté tous leurs
arguments et Jenifer m’a convaincue plus que les autres. Elle m’a touchée dans
ses arguments.
V.: Pourquoi n’as-tu pas tenté The Voice en Israël ?
A.: J’ai déjà tenté ce concept en Israël avec Kohav Nolad, et je
voulais m’ouvrir à d’autres horizons.
V.: Si ça marche comme tu le souhaites en France, cela
signifie que tu seras peut-être amené à y vivre, et donc quitter Israël ?
A.: Si l’alchimie se passe avec le public français, je n’ai rien
contre le fait d’habiter en France. Cela ne veut pas dire que j’annule ma vie
en Israël, c’est juste que je serai plus souvent en France. J’aurais toujours
un pied-à terre en Israël car j’ai ma famille ici, j’y suis attaché. Je suis
fils d’un père qui vit à cheval entre les deux pays depuis 20 ans, donc je sais comment on peut gérer une vie ainsi.
Et je n’ai pas peur de l’avion !
V.B.: Amir, nombreuses sont les jeunes filles qui veulent
savoir si tu es un cœur à prendre, si bien sûr tu veux dire un mot à ce sujet ?
A.: Oui je peux car ce n’est plus un secret pour personne depuis
que le magazine Public en a fait une couverture et deux pages : Je suis
fiancé et je me marie cet été. Et je suis très très amoureux. En fait, c’était la
meilleure façon de faire taire les rumeurs (qui parlaient d’un coup de foudre
entre lui et sa coach ndrl).
V.B.: Que retiendras-tu de cette aventure de The Voice ?
A.: Si je retiens l’essentiel, c’est moi en tant qu’artiste qui
est venu toucher le cœur d’un public. Pour
moi, c’est mission accomplie. Ma grande joie, c’est que grâce à cette
exposition, le public a découvert tout mon passé musical, qui était jusqu’à
présent encore peu connu. Rien que pour ça, même si ça devait s’arrêter demain,
ça valait le coup d’être fait. Je me suis senti très accompli artistiquement durant tout ce mois qui a changé ma vie.
(Rappelons qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne
connaissons pas le gagnant de The Voice puisque la saison n’est pas encore achevée NDLR).
V.B.: Quelle est ton actualité ?
A.: Je suis sur l’écriture d’un album, qui était en projet avant
The Voice. Le 9 mars*, je me produis à Tel-Aviv lors d’un gala pour une
association qui s’appelle « Meyouhadim » (enfants handicapés). Et une
tournée débute prochainement dans toute la France.
*Billets en vente sur www.israstage.com
PHOTOS : Caroline Levy, photographe –Tel : 052-802 94 53
Et pour vous, en exclusivité, le rush d’Amir à Eilat pour THE VOICE
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